Ils avaient proposé un vrai programme, concret, pragmatique. Ils l'ont débattu, amendé et enfin adopté pour offrir à tous les habitants de Tolochenaz qu'on s'occupe prioritairement de leurs soucis quotidiens et qu'on leur offre une parenthèse de respiration dans les dossiers urbanistiques qui ont semé la discorde dans le village.
Après que la population les a suivis sur les dossiers pharaoniques, ils s'attendaient à pouvoir régater avec les caciques du village. C'était sans compter les manœuvres et les réactions de ceux qui sentaient leur pouvoir vaciller.
Il est clair maintenant qu'avec 9 élus sur 45, il sera difficile à «Tolochenaz d'abord» d'imposer quoi que ce soit au Conseil. Au contraire, il s'agira d'essayer de convaincre, de négocier, de partager des sensibilités, d'essayer par exemple de faire comprendre les besoins des habitants du sud du village à des Conseillers qui n'y sont pas sensibles à priori, ou encore la nécessité d'opter enfin pour un mur anti-bruit le long de l'autoroute. Autant le dire, ce n'est pas gagné d'avance.
Dans le fond, si la tendance majoritaire au Conseil est en mesure d'entendre les appels au bon sens, il n'y a pas de raisons qu'elle rejette à priori et en bloc le programme proposé par «Tolochenaz d'abord». Simplement, la réalisation de ces objectifs seront entièrement tributaires de la bonne volonté du groupe majoritaire de «Ensemble pour Tolochenaz». Il n'est jamais interdit d'espérer.
Mais quel est ce programme ?